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LE SUICIDE – AUTRES CAUSES DE DÉCÈS

Les personnes en deuil éprouvent de la tristesse tout comme les proches d’un suicidé. Cependant, après un suicide, les dimensions du traumatisme à surmonter sont plus complexes.

Les personnes qui sont confrontées à une autre mort subite sont consternées et décontenancées. Elles sont arrachées à leur quotidien et doivent cependant continuer à vivre. Elles ont une énorme épreuve à surmonter : la vie doit continuer sans le défunt, la mort doit être comprise et la perte maîtrisée. Rien n’est plus comme avant.

Après un suicide, le fait de devoir accepter la mort comme une réalité rend la tâche encore plus complexe. Le suicide est une réalité tellement violente qu’il est presque impossible de l’accepter.

Les proches restent avec leurs questions ouvertes qui ne recevront jamais de réponses et que seul le défunt aurait éventuellement pu éclaircir.
 

La question de la culpabilité pèse lourd car personne et aucune circonstance extérieure ne peut être tenue responsable du décès.
 

Avec la question de la culpabilité et de la coresponsabilité surgissent les doutes sur sa propre perception, sur son propre vécu : pourquoi n’ai-je rien remarqué ? Pourquoi n’ai-je pas pu intervenir ? Comment pourrais-je me faire à nouveau confiance dans l’avenir ?
 

L’acte même du suicide remet en question toute la vie vécue en commun. Comment vais-je dorénavant pouvoir faire confiance à quelqu’un ? Puis-je avoir confiance en la vie si elle peut me réserver une chose aussi abominable ? Ce doute engendre une profonde remise en question sur le sens de la vie.

 

Le suicide a des répercussions relationnelles. Nous appartenons tous à des collectivités. Notre valeur est remise en question. Une insécurité profonde jaillit quand quelqu’un quitte ce monde de la sorte et abandonne les autres. « Notre relation n’avait-elle pas de valeur ? ». Et cette répercussion relationnelle n’est pas la seule.
 

C’est une charge émotionnelle également de faire preuve d’empathie et de ressentir l’étendue de la détresse du défunt, le drame de ne concevoir aucune autre issue à sa souffrance. Nous sommes également confrontés à sa détresse, pas seulement à notre propre impuissance.
 

Devoir continuer seuls est ainsi bien plus que de supporter une perte, c’est un ébranlement massif de notre personne, tout se brise et doit être reconstruit : intérieurement comme dans toutes les circonstances extérieures de la vie.

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Es ist möglich, dass Sie es alleine nicht schaffen. Dann suchen Sie professionelle Hilfe. Eine erste Ansprechperson kann Ihre Hausärztin / Ihr Hausarzt oder die Seelsorge Ihres Wohnortes sein. Reden Sie über das Ereignis, über Ihre Trauer und Ihre Sorgen, wie es weiter gehen kann.


 

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